Élections centrales 2012

Un programme : 42 propositions pour notre Université et ses étudiants

I/ Animation et vie étudiante

  1. Développement de lieux de vie sur chaque campus avec la création de salles communes permettant aux étudiants de travailler en groupe dans une atmosphère plus conviviale mais aussi de se poser, de se reposer ou de manger entre deux cours (cette salle serait équipée de micro-ondes par exemple). Ces salles offriraient aux étudiants la possibilité d’organiser des évènements d’animation, de vie étudiante ou de retrouvailles. L’idée ici étant de développer le sentiment d’appartenance et de cohésion entre les étudiants mais aussi de casser l’esprit formel et académique de l’Université qui est perçue par les étudiants de l’UVSQ comme un lieu de « consommation de cours ».
  1. Optimisation de l’équipement des amphithéâtres et des salles de cours : nous proposons d’étendre la couverture Wifi dans les UFR et les BU ainsi que le nombre de prises électriques afin de permettre aux étudiants de pouvoir saisir leurs cours sur ordinateur plus facilement.
  1. Optimiser la capacité et rénover les parkings. La situation des parkings pour les étudiants est particulièrement préoccupante. Nous proposons de défendre en conseil d’administration une rénovation du parking étudiant à Versailles. A Saint Quentin en Yvelines, la situation des étudiants de droit et science politique en voiture est aussi problématique. Nous proposons de mettre en place un accord entre le centre commercial Carrefour et la Faculté afin de permettre aux étudiants de pouvoir garer leurs véhicules dans un endroit sécurisé, un accord avec le Mairie de Guyancourt étant pour le moment proscrit.
  1. Organisation et pérennisation d’une journée universitaire d’accueil et d’intégration des étudiants primo-arrivants.
  1. Développement de l’offre évènementielle de l’Université et pérennisation de l’existant. Le Gala de l’UVSQ, première expérience du genre menée par l’Université s’est terminé avec des résultats encourageants et un accueil enthousiaste des étudiants. Nous proposons de pérenniser le gala en l’organisant au sein dans les locaux de l’Université mais aussi de développer d’autres évènements de prestige un bal de fin d’année, une cérémonie de remise des diplômes, un carnaval étudiant et d’un festival musical post-exam en mai.
  1. Augmenter et rendre plus visible les espaces d’expressions pour les étudiants. Nous souhaitons que chaque association puisse avoir leurs panneaux d’expressions libres au sein des bâtiments de l’Université, sans être systématiquement soumis au contrôle de l’administration. Nous souhaitons aussi améliorer la palette d’outils de diffusion des initiatives étudiantes, notamment le site internet pour rendre l’expression étudiante plus visible et plus conforme à vos attentes et à vos besoins.
  1. Valorisation de l’engagement étudiant. Développer les moyens et promouvoir l’UE d’engagement associatif sur les cursus L et M. Créer un statut de l’élu étudiant permettant à ces derniers de pouvoir mener leurs missions de front en suivant leurs études. Nous envisageons aussi la possibilité de mettre en place un DU « Administration et Gestion Associative » qui en plus de pouvoir développer l’offre de formation de l’Université sur la gestion associative permettrait de sanctionner par un diplôme les années d’engagement associatif des étudiants inscrits dans les associations étudiantes et qui participent au portage de leurs projets.

II/ Solidarité et développement durable

  1. Accueil et soutien aux étudiants étrangers. Mise en place d’étudiants référents dans au sein de chaque promotion chargé du soutien aux étudiants étrangers dans leurs démarches de la vie de tous les jours (démarches administratives à l’Université et à l’extérieur, explications et soutiens divers). Ainsi que créer des évènements en direction des étudiants étrangers afin de les intégrer rapidement et leur faire découvrir leur pays d’accueil et sa culture.
  1. Mise en place d’une plate forme de covoiturage, disponible via l’ENT afin de développer le déplacement solidaire et de permettre aux étudiants de réaliser des économies sur le transport, déjà cher en Ile de France mais aussi de réaliser des économies d’énergie.
  1. Encourager et développer les initiatives visant à mettre en place des AMAP (paniers de fruits et légumes biologiques) sur les campus. L’idée ici est de généraliser le concept à tous les UFR voire de conjuguer les efforts avec le tissu associatif filiériste.
  1. Mise en place du tri sélectif et généralisation de l’utilisation de papier recyclé dans les activités courantes des services administratifs de l’UVSQ mais aussi lors des examens.
  1. Rendre l’Université encore plus accessible aux handicapés. Nous souhaiterions voir par exemple des portes automatiques, des aménagements dans les salles de TD et dans tous les amphis.

III/ Enseignement supérieur

  1. Mettre en place une Université numérique de qualité. D’une part retravailler sur e campus 2 pour le rendre plus conforme aux besoins des étudiants. En travaillant avec le CIP, nous souhaitons améliorer les fonctions et l’ergonomie d’e campus 2 : que les étudiants puissent avoir des espaces de travail collaboratifs plus accessibles, que les étudiants puissent avoir l’accès sur demande à des UE ne faisant pas parti de leur formation initiale, et que les documents soient consultables directement en ligne sans être obligé de les télécharger. D’autre part, encourager les professeurs à mettre en ligne leurs cours avant les CM et les TD. Plusieurs études ont prouvés que cela augmentait le taux de présence et de participation des étudiants, ainsi que le taux de compréhension.
  1. Mise en place de la pause méridienne. Nous proposons que l’Université garantisse à tous les étudiants une pause d’un minimum d’une heure pour que ces derniers puissent déjeuner sereinement. Il est courant, en droit notamment, que les pauses soient de l’ordre de 30 minutes, plusieurs promotions finissant leurs cours du matin en même temps, l’attente au restaurant universitaire ou à la cafétéria entame largement le peu de temps qu’on les étudiants pour manger et il n’est pas rare de voir des étudiants finir leur repas durant leur premier cours. Nous proposons également une rationalisation de la construction des emplois du temps, selon les possibilités, pour permettre des sorties de cours en fin de matinée échelonnées entre 11h30 et 13h30 afin de ne pas engorger les restaurants universitaires et les cafétérias.
  1. Mettre plus de rigueur dans le calendrier universitaire. Il n’est pas rare de voir dans certaines UFR les administrations ne pas respecter le calendrier universitaire, en publiant par exemple les résultats des examens avec plusieurs semaines de retard sur la date prévue ce qui laisse les étudiants dans l’incertitude par rapport à leurs rattrapages et bloque leurs projets pour les années suivantes (réorientation, mobilité). Pour cela nous souhaitons la mise en place d’un calendrier de publication des résultats précis, que l’UVSQ s’engage à respecter, quitte à investir dans des logiciels de traitement de notes ou de corrections plus performants.
  1. Généraliser la semaine de vacances après les partiels du premier semestre. Dans certains UFR les administrations laissent des promotions enchainer les examens du premier semestre et le début du second semestre sans une semaine de pause. Les étudiants ayant révisé une partie importante des vacances de fin d’année pour préparer leurs partiels de janvier ces vacances n’en portent que le nom. Nous proposons de mettre en place une semaine de vacance, vraie coupure entre les deux semestres permettant aux étudiants de pouvoir se reposer pour aborder sereinement le second semestre.
  1. Généraliser l’évaluation des enseignements. Cela permettrait aux professeurs d’avoir des retours sur la qualité de leurs enseignements et aux étudiants de commenter la nature profonde des enseignements qui leur sont dispensés. Nous proposons donc que les enseignements soient évalués comme le prévoit la loi LRU. Nous proposons 2 systèmes de bases, qui seraient adaptés en fonctions des UFR : soit en passant par e campus 2, chaque UE serait évaluée en fin de semestre, grâce à un questionnaire anonyme et précis, soit sur le modèle de ce qui se fait en médecine, où chaque cours serait évalué en fin d’heures par un questionnaire synthétique à rendre et dont les données seraient compilées en fin d’année. Ces questionnaires feront l’objet d’un rapport annuel d’évaluation des enseignements permettant de juger de la qualité pédagogique des formations ainsi que des possibilités d’amélioration de ces dernières.
  1. Mettre en place de vraies passerelles vers l’UFR de sciences pour les étudiants ajournés en PACES d’une part en simplifiant et améliorant les passerelles déjà existantes permettant d’accéder au L2 pour que le maximum d’étudiants puisse faire valoir leurs acquis validés et ne perdent pas une année; d’autre part en ouvrant une possibilité de réorientation précoce, sur le modèle du système mis en place à l’université de Brest: entre le S1 PACES et le S2 sciences, où l’étudiant non admis à l’issue de la 1ère session pourrait intégrer directement un S2 sciences et rattraper les UE manquantes du S1 sciences les semestres suivants. Trouver des passerelles hors UFR des sciences, via des écoles d’ingénieur par exemple, est aussi une volonté de notre part pour que l’étudiant ajourné ait la plus large palette de réorientation disponible.
  1. Lutter contre les cours qui font doublon dans le programme. Il n’est pas rare de voir des cours dont le contenu est essentiellement identique refaits d’une année sur l’autre ou des cours dont le contenu est semblable au sein de différentes UE. Pour lutter contre cette perte de temps et de cohérence dans la formation, nous proposons de mettre en place dans chaque filière des “commissions” mandatées par les conseils d’UFR dans lesquelles des étudiants volontaires seraient conviés -et même moteurs- afin de relever les doublons et de les supprimer, dans une optique d’amélioration de l’enseignement.
  1. Approfondir la spécialisation des masters. Faire en sorte que les masters professionnels en sciences soient des formations plus spécifiques et adaptées à la réalité de l’emploi pour que nos formations arrivent à se placer au même niveau que des diplômes d’ingénieur ou de grandes écoles. Nous souhaitons avoir plus d’intervenants professionnels au sein des masters professionnels, connaissant les nécessités du monde de l’entreprise et pouvant apporter leur expertise et leur vision professionnelle. En Sciences, il est important de diminuer les intervenants doctorants n’ayant aucune expérience de la vie professionnelle au sein de ces masters.
  1. Développement des tutorats et systèmes de soutiens, notamment en L1. Au vu du succès du tutorat associatif en santé et de sa recommandation pour les autres filières dans une loi récente, nous avons la volonté de mettre en place des tutorats pour tous les L1 dans chaque filière, conçus par les étudiants volontaires des années supérieures dans un esprit de parrainage et de solidarité. Ces systèmes de soutien seront donc adaptés aux nécessités et aux besoins de chaque filière, et peuvent prendre différentes formes. La participation des professeurs -si celle si est nécessaire- sera défendue par vos élus.
  1. Défendre les intérêts étudiants dans les projets de logements et de transports. La présidente actuelle de l’UVSQ a indiqué sa volonté que l’université se charge de la politique de logement étudiant sur le campus, normalement dévolue aux CROUS. Nos élus s’engagent à contrôler ces projets pour que leur construction se fasse à proximité de tous les sites de l’UVSQ et aux normes de sécurité, de confort et environnementales actuelles mais aussi que la répartition des logements soit réalisée par des critères sociaux et d’éloignement justes et sans discrimination. Dans le même esprit, nous défendons une meilleure desserte et accessibilité des sites de l’UVSQ, et nous agirons au CA de l’université pour que les collectivités locales adaptent les transports en commun dans ce sens et développent par exemple une meilleure liaison Versailles/St Quentin – Saclay. 
  1. Assouplir les enseignements pour un cursus plus riche (Processus de Bologne). Les cursus de notre Université sont encore trop rigides, et ne nous permettent pas de diversifier nos études. Dans l’esprit d’un enseignement centré autour de l’étudiant, comme cela se fait dans beaucoup d’universités en Europe, nous proposons de clarifier l’offre d’UE de chaque UFR et de la rendre disponible à tous les étudiants de l’Université. Ainsi, chaque étudiant peut voir ce qui est proposé et en fonction de ses intérêts (et de son emploi du temps), ajouter une UE optionnelle -notamment d’une autre UFR que celle de son diplôme “principal”- pour personnaliser un peu plus son cursus et acquérir des compétences plus diverses. Ceci s’applique aussi aux UE de langues (voir les propositions précises en-dessous).
  1. Adapter les TD et les cours, pour que le TD ne soit plus des redites de cours mais soit de bonne qualité. Intégrer les TD dans une volonté pédagogique de complément du cours. Mettre aussi en place une vraie formation des chargés de TD pour ne plus voir des doctorants lâchés dans le bain de l’enseignement sans avoir reçu de formation pédagogique.
  1. Développer les échanges internationaux pour permettre à un plus grand nombre d’étudiants d’étudier à l’étranger. Aujourd’hui, le nombre de conventions internationales ne permet pas à tous les étudiants qui le souhaitent de partir étudier à l’étranger. Il est nécessaire, à l’heure où la connaissance d’une langue étrangère est obligatoire, de pouvoir permettre à tous les étudiants qui le souhaitent de partir.
  1. Refondre l’enseignement des langues à l’UVSQ. L’enseignement des langues vivantes souffre d’un problème de pédagogie. Il est nécessaire de développer un enseignement des langues vivantes de qualité. Pour cela, nous proposons de mettre en place un enseignement par groupes de niveau afin de permettre à tous de pouvoir apprendre une langue à son rythme et en fonction se ses capacités.
  1. Améliorer l’offre des langues à l’UVSQ. Si l’enseignement d’une langue vivante est obligatoire dans le cursus de l’étudiant, il est également important de proposer, de manière facultative, aux étudiants qui le souhaitent, la possibilité d’étudier une seconde langue vivante dans le cursus universitaire. Cette seconde langue vivante pouvant être au choix parmi un large panel incluant des langues plus rares. Ainsi nous proposons, en plus de facilité l’accès à une LV2, de rendre possible l’apprentissage de langues tels que le chinois ou l’arabe, de sorte à ce que l’offre de langue colle au contexte socio-économique actuel.

IV/ Services à l’étudiant

  1. Augmenter les plages d’ouverture des bibliothèques universitaires. Afin de permettre aux étudiants qui le souhaitent de pouvoir travailler, nous proposons la mise en place d’une ouverture nocturne jusqu’à 21-22h ainsi qu’une ouverture le dimanche durant les périodes précédant les examens.
  1. Développer la mission d’insertion professionnelle de l’Université. Nous proposons la création d’une UE « Réussite professionnelle » accessible dès la L2 en partenariat avec la DRIP (le service de l’UVSQ qui s’occupe de l’insertion professionnelle) ; cette UE préparerait l’étudiant aux premiers contacts avec vie professionnelle et adaptée aux attentes et besoin du cursus suivi (vie en entreprise, recherche d’emploi, création et entretien d’un réseau professionnel). Amélioration de la banque de stage et accès a cette dernière depuis l’ENT.
  1. Permettre une meilleure disponibilité et organisation des salles de travail, afficher en début de semaine les emplois du temps sur les salles de TD et les amphis pour que les étudiants sachant s’ils sont libres et disponibles pour y travailler.
  1. Développer les réseaux d’anciens. En partenariat avec la DRIP (Direction de la Réussite et de l’Insertion Professionnelle), mettre en place un réseau d’anciens par filières et des rencontres annuelles entre les étudiants et les anciens étudiants. Si l’évolution le permet, l’objectif serait de recenser les évolutions professionnelles des anciens étudiants et d’éditer un livret indiquant les différents débouchés de chaque filière, pour aiguiller les étudiants sur les emplois qui recrutent à la fin de leurs études.
  1. Favoriser les évènements de type « forum des métiers ». Déjà organisés à la faculté de droit et science politique sous la direction de Juristribune, l’association des étudiants en droit, ce type d’évènement permet aux étudiants de rencontrer des professionnels de leur discipline et de préciser leurs projets personnels et professionnels.
  1. Améliorer l’exposition de filières aux lycées en travaillant avec la DRIP (Direction de la Réussite et de l’Insertion professionnelle) pour cibler correctement les attentes d’information des lycéens et mettre en place une politique de « ne plus laisser un lycéen arriver a l’Université par défaut ». Mettre en place une orientation active en pérennisant la présence d’étudiants bénévoles lors de salons et de permanence d’infos lors des plages d’inscriptions. Cette présence étudiante est indispensable pour orienter correctement les lycéens, leur faire part des réalités de chaque filière, de la vie et du travail à l’université: nous proposons que des guides pratiques à destination des lycéens soient rédigés, en collaboration entre des étudiants volontaires et la DRIP.

V/ Fonctionnement de l’Université et gouvernance étudiante

  1. Création d’une commission d’aide aux projets étudiants. Les projets étudiants sont de diverses natures : de l’exposition ou de l’organisation d’une conférence a l’organisation d’un voyage d’étude ou d’un 4L trophy, ils permettent aux étudiants de s’épanouir et parfois de trouver une application pratique aux compétences qui leur sont enseignées en cours. Si l’Université finance une grande partie de ces projets, d’autres acteurs institutionnels peuvent participer à ces projets et ne sont pas abordés par les porteurs de projets, soit par méconnaissance, soit par crainte d’être poliment refoulés ou simplement parce que l’on ne connaît pas l’interlocuteur capable d’aider efficacement. Les associatifs proposent ici de réunir mensuellement dans un cadre nouveau les acteurs institutionnels intégrant le soutien aux projets étudiants dans leurs budgets (soit, en plus de l’Université, le CROUS de Versailles, les communes de Saint Quentin en Yvelines, la communauté de commune de Saint Quentin en Yvelines, le département des Yvelines et la Région Ile de France).
  1. Revalorisation du Vice Président Etudiant. La fonction de VPE, dont le titulaire est le premier interlocuteur étudiant du Président de l’Université, prévue par la LRU a été vidée d’une part importante de ses prérogatives, notamment en ce qui concerne la vie étudiante. Nous proposons de recomposer les fonctions du VPE en lui rendant ses attributions en matière de vie étudiante des compétences de gestion du FSDIE, des opérations d’animation et de vie étudiante, démarche qualité pour la vie étudiante, démarche qualité pour les formations. Plus encore, nous voulons faire du VPE un interlocuteur étudiant auprès du Président de l’Université mais aussi un interlocuteur privilégié des étudiants auprès de l’administration. Nous proposons également de développer les Chargés de Mission étudiants auprès du VPE pour prendre en charge des domaines du ressort de la Vice Présidence étudiante avec une attention particulière (insertion professionnelle, relations avec le CROUS, FNAU universitaire).
  1. Réforme progressive de la Direction de la Vie Etudiante pour en faire un Bureau de la Vie étudiante. La DVE mène des missions importantes et intéressantes. Son Directeur Etudiant qui dispose de certaines des attributions du Vice Président étudiant n’est pas élu par les étudiants mais nommé par le Président de l’Université. Ce qui fait qu’une partie des domaines confiés à la gestion des étudiants est donnée à un étudiant qui n’est pas issu d’un choix démocratique. Cela augmente le risque de dérives clientélistes qui permettent la nomination d’un étudiant issu d’une formation n’ayant pas obtenu la majorité lors des élections étudiantes. Nous proposons la suppression du poste de Directeur Etudiant de la Vie Etudiante et la transformation de la DVE en BVE sous la direction nominale et effective du Vice Président Etudiant.
  1. Mise en place de postes de Vice Doyen Etudiants dans les facultés et de Vice-directeur Etudiant d’IUT afin de permettre l’implication plus profonde d’un élu UFR et de créer un interlocuteur privilégié des dirigeants d’UFR sur les questions de vie étudiante, d’évolution des maquettes de formation.
  1. Mettre en place des commissions pédagogiques mensuelles rattachées aux conseils d’UFR dans toutes les composantes de l’UVSQ, pour permettre aux professeurs, aux étudiants et administratifs d’avoir un mise au point commune sur la pédagogie, l’élaboration des programmes et des modalités d’examens et faciliter la communication entre ces trois acteurs. Leur intérêt est triple: évaluer et améliorer les enseignements existants, avec un rapprochement des équipes pédagogiques, gérer les problèmes concrets liés à l’enseignement (salles, emplois du temps mal communiqués…) et réfléchir sur l’évolution du cursus en général (modalités des examens, pertinence des TD, organisation des UE…).
  1. Renforcer le rôle des délégués de promo pour régler aux mieux les problèmes liés à la scolarité et centraliser les informations. Et mettre en place des réunions obligatoires entre les délégués de promo et l’administration à chaque début de semestre pour régler rapidement des problèmes pourtant simples comme: le retard dans la délivrance des cartes étudiantes, les problèmes d’emploi du temps avec seulement 30 min pour manger. Ils seraient aussi les interlocuteurs privilégiés pour relayer les informations sur des modifications de dernière minute…
  1. Gestion plus rigoureuse et transparente du FSDIE. Le Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Etudiantes est constitué avec une partie des frais d’inscriptions payés par les étudiants et finance les projets de vie étudiante. Sur les 200 000 euros de FSDIE disponibles en 2010, seul 17,5% de cette somme sont effectivement allés à des projets étudiants, le reste ayant été rebasculé à la fin de l’année sur d’autres postes de dépense. L’UNEF a favorisé une sur-règlementation de l’utilisation du FSDIE mettant hors du champ de financement du Fonds l’essentiel des projets étudiants (notamment les voyages et les soirées, y compris si ils sont ouverts à tous les étudiants de l’UVSQ). Nous proposons d’assouplir les critères de financement et d’encourager le recours au FSDIE pour la mise en place d’action et de projets étudiants. En outre, nous proposons que l’argent des étudiants non utilisé soit reporté au moins partiellement sur le FSDIE de l’année suivante. Enfin, nous proposons que le CEVU publie un rapport biennal sur l’utilisation des fonds du FSDIE et les réalisations que ces financements ont permis.
  1. Optimisation des calendriers électoraux et organisation des consultations (élections étudiantes centrales ou de faculté) lors des périodes où les étudiants ne sont pas en stage ou occupés par des examens divers.
  1. Développement et test du vote électronique via l’ENT ou le site internet de l’UVSQ afin de développer la participation aux élections et permettre aux élus d’avoir une légitimité plus large car élus par un nombre plus important d’étudiants.